Cette nuit j'ai rêvé que je rentrais à

Cette nuit j'ai rêvé que je rentrais à l'appartement que ce dernier était vide, personne. Tout était gris, sans relief, sans couleur, dans le salon, la table était chargée des trucs que j'avais prévu de faire pour ce noël, le salon était rangé, dans un coin, sapin et cadeaux. J'ai jeté un oeil à mon téléphone, 23h. J'avais l'impression d'attendre depuis longtemps, même si je venais juste d'entrer dans la pièce. Alors je me suis mise à tourner, à naviguer entre la cuisine et ma chambre, à ranger, en sentant l'angoisse monter petit à petit et me serrer la gorge, et puis soudain mon téléphone s'est mis à vibré.
"Désolé du retard, j'avais piscine, j'arrive dans une heure".
Et puis un second message, avec toujours la même phrase. Encore et encore.
Au bout de deux heures, le modem affichait 2h30 du matin, ça a sonné a la porte, et j'ai ouvert sur du vide.

Je me suis réveillée en larmes pour aller vomir.
La nuit sur le canapé a été moins agréable que les autres.

Il fait froid, mon tatouage me tire désagréablement le dos, mais pas plus que ne le ferait un léger coup de soleil. C'est juste une gène, une présence. J'aime bien le regarder. J'me demande même si je ne vais pas le laisser comme ça, aussi épuré, sans les remplissages et les ombres. Je ne sais pas si ça rendra particulièrement bien, mais l'idée me plait assez pour le moment. Faudra que j'en discute avec la tatoueuse, que j'ai sons avis, mais c'est vrai que le dessin comme ça est aussi très classe... mais qu'on voit pas bien la différence entre ailes d'anges et de démons.
La douleur sur ma peau était moins insuportable que le vide que j'ai en ce moment à l'intérieur. C'était même très étrange... un peu comme un léger coup dans le plexus qui coupe le souffle, brièvement, mais sans plus. Après, bien sûr, j'ai une réception différée de la douleur, donc peut-être que ça ne fais peut-être pas ça à tout le monde... là où c'est vraiment douloureux, c'est quand ça passe sur les os de la colone, ou sur un nerfs un peu contracté.  Mais dans l'ensemble, franchement, ça va.
Surtout si on y pense pas. Et qu'on raconte des conneries.
Heures à noter dans les bonnes de la semaines.

Je m'enfonce, tout doucement, j'en arrive à ne plus voir que le mauvais sans pouvoir me raccrocher au bon, regardant avec une totale incompréhension les gens agire et réagire autour de moi, me demandant vaguement où est ce que j'ai planté pour en arriver là, mais sans plus chercher la réponse : peut-être que je ne suis pas aussi en tors que je le pensais.
Vieilles impulsions qui remontent.
L'envie d'être trash à l'extrème, de laisser sortir certaines choses, d'acculer dans un coin jusqu'à ce que l'autre en chiale ou en crêve. Frapper et démolir avec ou sans raison, encore et encore, jusqu'à ce que je sois entièrement vidée.
Peut-être qu'il faudrait que je reprenne le karaté...
Ou que je cesse de voir les gens. Je sais pas trop. L'idée un comme l'idée deux me plaisent de toutes façons.

Après tout c'est vrai que c'est simplement ridicule,
d'avoir envie d'avoir les gens importants autour de soi,
pour une soirée un peu spéciale.
Où de souhaitez qu'ils fassent un effort pour soi.

Mépris amusé qui se balance dans la figure, parce que soit on comprend pas, soit on est trop obtut pour essayer de comprendre.

Même plus envie de m'énerver.
Juste de la fatigue. De la très, grosse, fatigue...

Allez allez... on a dit jusque décembre.

Comments

[Vaem]

Un peu de tout.
J'avoue que j'étais aussi très très très mal en me réveillant. =_= je déteste ces rêves...

Hey, j'ai hâte de pouvoir te le montrer ^.^ il sera finit quand tu reviendra !

[Ether]

... alors celui-là c'est un rêve à ajouter au top 10 des rêves les plus angoissants jamais faits. Rien que le fait de le lire m'a donné des frissons.
L'angoisse ?
La solitude ?
La confusion ?
L'absence ?

enfin bref.

J'ai hâte de le voir ce fameux tatouage ^^