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Dorcha

Dorcha
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22 juillet 2011

A force de jouer la vie comme une pièce de

A force de jouer la vie comme une pièce de théâtre, se retrouver vide de ne savoir quel rôle endosser.

Comédie encore et encore.
Produire de la joie sur demande et rester coquille.

Et c'est tout.

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10 avril 2011

Il est des nuits...

C'est toujours étrange de retrouver des gens qu'on a pas vu ddepuis longtemps et de sentir se reformer ce lien alchimique entre nous. Frissonner de cette empathie aussi ancienne que nouvelle, sentir la boule au creux de son ventre, les souvenirs partagés, les puissances cachées qui se réveillent de nouveau, là, autour de nous, et tout au fond de nos corps. Les non-dits, les regards qui pèsent sur la nuque, et la musique qui se file, lentement, le flux qui prend possession de tout. Laisser son esprit se détâcher de son être pour le suivre, se laisser glisser jusqu'en bas, parce que le moment arrive, et se retrouver assis dans le noir, sous les étoiles, à écouter les confidences.

"Je suis dépositaire de nombreux secrets moches."

"Moi, la question, je te la pose. Raconte moi. Ou plutôt, est-ce que tu veux raconter ?"

"J'ai avancé mais toi aussi tu as beaucoup changé.
- Tant que ça ? *sourire amusé*
- Tu me fais l'effet d'une petite menteuse.
- ?...
- Je t'ai toujours vu comme quelqu'un d'instinctif. Maintenant, tu le cache sous la philosophie, c'est peut-être pas plus mal, mais au fond, c'est toujours pareil."
Un c'est pas faux qui sonne comme un c'est vrai. Un toujours pareil qui sonne comme tu contrequart ce que tu es.

Les étincelles silencieuses du secret qu'on absorbe, de la douleur qui se transmet, la Voix qui prend le relais, qui laisse aller, qui tente de réparer un peu les blessures, au moins, d'aider a cicatriser. Si faible. Mais là. La sensation de vide de l'impuissance et la Voix qui l'empêche de trop se développer. Le serrement de coeur en se disant que le pouvoir de la Séparation risque d'agir encore, et qu'on va de nouveau plus se parler. L'abord d'un sujet sur soit, qu'on détourne sur des terrains maintenant maîtrisés, parce que si on sait écouter, on ne sait toujours pas parler. Faire confiance.
A ce niveau là, on est tellement loin, loin derrière les autres. Tellement fermé. Comme si le monde se clos. D'un coup. Parce que c'est soi. Et qu'on est pas encore prêt.
Laisser le flux s'estomper.


Et retrouver la terreur impuissante face aux cycles qui se répètent.

9 mars 2011

Vide

Vide

2 décembre 2010

J'ai pleuré. J'ai arrêté tous mes traitements.Ca

J'ai pleuré.


J'ai arrêté tous mes traitements.
Ca fait mal.

Mais j'ai commencé à transformer.


Un an pour commencer à absorder, digérer, transformer,

une dépression nerveuse.
J'm'en sort pas trop mal. Je crois.
Laisser la place à un grand vide.

Avancer.

Même si on accepte pas.

Avancer.
Parce que rien ne s'arrête.

Sauf la mort.
Mais ça...

17 septembre 2010

Bon bah voilà quoi.

Bon bah voilà quoi.

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5 septembre 2010

Toi qui a voulu t'emprisonner As tu le droit de

Toi qui a voulu t'emprisonner
As tu le droit de condamner
Celui qui cherche à s'évader
Chacun ne sa vie comme il veut
Tu ne peux plus baisser les yeux 

3 septembre 2010

Serre les dents pour un an encoreEt le suivant.

Serre les dents pour un an encore
Et le suivant.

Et encore...

1 septembre 2010

J-1

Demain ça va faire un an...
Déjà que je me sentais pas très jeune, je crois que j'ai pris un sacré coup de vieux... depuis un moment déjà, j'avais l'impression de nager dans le brouillard, de nager à contre courrant, de ne pas rire au bon moment et de ne pas être amusée par les mêmes choses. J'ai l'impression d'avoir la tête emplie du brume de tristesse et du silence de la vieillesse.
Beaucoup de choses me paraissent complétement futiles maintenant, beaucoup de gens me paraissent vides aussi. Je les regardes en me demandant comment leur monde peut être régit par des soucis aussi insignifiant, et je les jalouses aussi, un peu. Beaucoup parfois même.
Avant j'aurai tout donné pour être comme eux.
Mais je sais que je ne peux pas.
Une année passée à dériver je ne sais pas trop où, par devers moi et derrière les autres. Surtout ne rien montrer, si possible, garder le silence et attendre qu'on vienne vous chercher. Quelque chose s'est brisé dans mon coeur. Avec sa disparition, c'est pas mal de mon univers qui s'est effondré, ma sécurité, mon appuit. Ca a été une année difficile, bien que super sur la fin, et jamais je n'ai autant regretté de ne pas avoir de compagnon ou de compagne sur qui m'appuyer.

Demain ça fera un an et je suis toujours dans le brouillard à me battre contre ma peine.

J'ai l'impression de ne pas avoir entamé mon deuil, de me l'interdire, ou de vouloir le faire trop vite, comme pour toutes les peines qui me sont jusqu'à maintenant tombées sur la couane. Avaler, macher, digérer, oublier. Vite. Vite. Le plus vite possible. Pour pouvoir être prête, pour pouvoir être là, pour pouvoir continuer.
Je ne sais pas ce qu'il se serait passé si je m'étais laissée allée comme certain me disent de le faire. Ca me fait peur. J'aurai probablement honte. Trop de fierté, pas assez de confiance en ma propre faiblesse pour espérer m'en relever sans avoir fait le vide autour de moi.
Je me met trop la pression, pour rien probablement, mais je ne sais pas fonctionner autrement.

L'année qui vient va être étrange...
Grenoble sera vide.

Moi aussi.

25 août 2010

Futilités Futilités Futilités ! Sensation

Futilités

Futilités

Futilités !

Sensation d'étouffer qui revient.

Bientôt...



Et merde putain !!!!

31 mai 2010

.

Moi, si j'étais un homme, je serais capitaine
D'un bateau vert et blanc,
D'une élégance rare et plus fort que l'ébène
Pour les trop mauvais temps.

Je t'emmènerais en voyage
Voir les plus beaux pays du monde.
J' te ferais l'amour sur la plage
En savourant chaque seconde
Où mon corps engourdi s'enflamme
Jusqu'à s'endormir dans tes bras,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On ne dit pas ces choses-là.

Je t'offrirais de beaux bijoux,
Des fleurs pour ton appartement,
Des parfums à vous rendre fou
Et, juste à côté de Milan,
Dans une ville qu'on appelle Bergame,
Je te ferais construire une villa,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
On n'achète pas ces choses-là.

Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c'est chacun pour soi.
Ces histoires d'amour démodées
N'arrivent qu'au cinéma.
On devient économe.
C'est dommage : moi j'aurais bien aimé
Un peu plus d'humour et de tendresse.
Si les hommes n'étaient pas si pressés
De prendre maîtresse...
Ah ! si j'étais un homme !

Je t'appellerais tous les jours
Rien que pour entendre ta voix.
Je t'appellerais "mon amour",
Insisterais pour qu'on se voie
Et t'inventerais un programme
À l'allure d'un soir de gala,
Mais je suis femme et, quand on est femme,
Ces choses-là ne se font pas.

Il faut dire que les temps ont changé.
De nos jours, c'est chacun pour soi.
Ces histoires d'amour démodées
N'arrivent qu'au cinéma.
On devient économe.
C'est dommage, moi j'aurais bien aimé
Un peu plus d'humour et de tendresse.
Si les hommes n'étaient pas si pressés
De prendre maîtresse...
Ah ! si j'étais un homme,
Je serais romantique...

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